10 ème RENCONTRE EN LORRAINE
Cette année, du 26 au 31 août, Daniel et
Sophie Humbert, Claude et Ève Jeandesboz, Dominique Samoël nous accueillaient
au Domaine de Volkrange à Thionville pour la 10ème rencontre de
notre promo.
Après l’installation dans les chambres, le pot d’accueil et le dîner, nous nous sommes tous rassemblés pour les retrouvailles et la correction du quizz régional avec cadeaux pour les plus chanceux .
Lundi 27 août
Départ de bonne heure et
de bonne humeur ! pour la visite de la fabrique des dragées Braquier à
Verdun. La dragée est née à Verdun en 1220 car un apothicaire verdunois , dans
un souci de conservation des amandes a l’idée d’enrober une amande d’une fine
couche de sucre et de miel. La dragée de Verdun était créée. En 1783 les
Dragées Braquier naissent à Verdun. Au départ simple confiserie, elle devient
en 1871 une vaste fabrique dirigée par M. Léon Braquier. Les amandes viennent
principalement de Sicile (Avolas) et d’Espagne. Mais ce ne sont pas seulement
des amandes, c’est aussi des noisettes, de la nougatine, du chocolat, de la
pâte d’amande. Les diabétiques ne sont pas oubliés puisqu’ils fabriquent des
dragées « sans sucre ajouté »
La dragée a connu de
grands moments historiques comme à l’occasion du Sacre de Henri III et fut
aussi dégustée par de prestigieux clients comme Napoléon Ier ,
Charles de Gaulle, le Prince de Galles…
Le car nous a conduits vers
le centre. Nous sommes descendus devant le Monument
« aux enfants de Verdun morts pour la France »
et sommes partis pour un
petit tour à pieds dans la ville construite sur les berges de la Meuse qui la traverse du sud au nord.
Après être passés sous la
porte Chaussée(vestige des anciennes fortifications), nous sommes allés
jusqu’au Monument « à la Victoire et aux soldats
de Verdun » .
Les
73 marches de l'escalier mènent à une crypte qui abrite les registres des
soldats ayant reçu la médaille de Verdun.
Après le déjeuner au restaurant
« Au clair de Lune » , l’après- midi était consacré à la visite des
hauts lieux de la Guerre 1914-1918.
La Bataille de Verdun a
été déclenchée sur un front d’une largeur d’environ 10 kilomètres au nord-est
de la région fortifiée. Si des forts comme Douaumont, Vaux ou Souville ont
beaucoup souffert des combats, d’autres sont restés intacts, tel l’ouvrage de
La Falouse que nous avons pu visiter, situé au sud de Verdun donc hors du champ
de bataille. Nous avons été saisi par le réalisme de la reconstitution de la
vie des soldats telle qu’elle se déroulait à l’intérieur du fort (mannequins en
résine installés dans les galeries et les différents locaux réhabilités par
une équipe de copains en 2010)
Le fort de Douaumont est
une nécropole allemande où sont enterrés 679 soldats.
La nécropole nationale de
l’Ossuaire de Douaumont contient les restes de 130 000 soldats non
identifiés. Devant l’Ossuaire s’étend l’immense cimetière où sont regroupés
16 142 corps de soldats français dont 6 de 1939-1945. Un carré musulman
regroupe 592 stèles de soldats de l’Empire colonial.
Le soir après le dîner , notre guide Piétro ( Capitaine de
l’Armée de l’Air ER) nous a proposé une fort intéressante conférence sur la
Lorraine.
Mardi 28 août
Réveil encore plus matinal car nous avons un long trajet. Nous partons vers le département de la Moselle pour visiter la cristallerie de Vallérystal, située dans un hameaude la commune de Trois Fontaines . La cristallerie de Vallerysthal a été fondée en 1707. Le 8 janvier 1707, le Duc Léopold de Lorraine autorise l'établissement d'une verrerie à Plaine de Walsch. Dès le début du 19° siècle, la verrerie est reconnue pour son verre d'une qualité exemplaire, le demi-cristal mis au point en 1833, le verre doublé de couleur et taillé. En 1830, la verrerie est autorisée à s'installer au val de Valléry et devient la Verrerie de Vallérysthal. Nous sommes entrés dans l’ancien atelier qui abrite un four spectaculaire et unique . Autour de ce four travaillait plus de 100 personnes ; au plus fort de son temps la cristallerie employait jusqu'a 1700 personnes .
Nous avons pu admirer le travail de précision du maître verrier qui a réalisé devant nous un verre par soufflage ainsi qu’un petit cheval par sculpture de la matière en fusion. A côte de cet atelier se trouve un magasin de 800 m2 dans lequel nous avons pu faire quelques achats.
Réveil encore plus matinal car nous avons un long trajet. Nous partons vers le département de la Moselle pour visiter la cristallerie de Vallérystal, située dans un hameaude la commune de Trois Fontaines . La cristallerie de Vallerysthal a été fondée en 1707. Le 8 janvier 1707, le Duc Léopold de Lorraine autorise l'établissement d'une verrerie à Plaine de Walsch. Dès le début du 19° siècle, la verrerie est reconnue pour son verre d'une qualité exemplaire, le demi-cristal mis au point en 1833, le verre doublé de couleur et taillé. En 1830, la verrerie est autorisée à s'installer au val de Valléry et devient la Verrerie de Vallérysthal. Nous sommes entrés dans l’ancien atelier qui abrite un four spectaculaire et unique . Autour de ce four travaillait plus de 100 personnes ; au plus fort de son temps la cristallerie employait jusqu'a 1700 personnes .
Nous avons pu admirer le travail de précision du maître verrier qui a réalisé devant nous un verre par soufflage ainsi qu’un petit cheval par sculpture de la matière en fusion. A côte de cet atelier se trouve un magasin de 800 m2 dans lequel nous avons pu faire quelques achats.
Nous nous sommes ensuite
dirigés vers le village de Dabo, à l’auberge Katz où nous a été servi un
succulent repas : flammekueche, backeoffe et généreuse coupe de glace.
L’après-midi a été
consacré à la découverte du plan incliné d’Arzviller.
Entre le plateau lorrain
et la plaine d'Alsace, le plan incliné de Saint-Louis Arzviller n'est rien de moins qu'un ascenseur à
bateaux d'un dénivelé de 45 mètres, intégré au canal de la Marne
au Rhin. Il permet aux bateaux d'éviter 17 écluses sur 4 kilomètres dans leur
traversée des Vosges,
en réduisant une journée de navigation à… 4 minutes ! En effet, cet ouvrage
raccourcit le trajet fluvial de Parisà Strasbourg
d'une journée entière, une prouesse technique exceptionnelle et unique en son
genre en Europe : en quelques minutes, une péniche de 350 tonnes est
hissée au sommet !
Mis en service en 1969, le
plan incliné est ouvert à la visite : outre la structure, le visiteur peut
découvrir la salle des machines, se familiariser avec le monde de la batellerie
et du tourisme fluvial grâce à des circuits en vedette ou en train touristique,
et bien sûr, descendre en bateau le plan incliné.
Après le dîner, une soirée
loto était organisée, animée par notre guide Piétro.
Mercredi 29 août
Journée
consacrée à la découverte de Nancy.
En plein cœur de Nancy, la place Stanislas, parfait exemple du
classicisme français, est considérée comme la plus belle place royale d'Europe.
Joyau de l'ensemble architectural du 18e siècle inscrit sur la liste du
Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco, avec les places d'Alliance et de
la Carrière.
Édifiée
par Emmanuel Héré, elle est entourée de grilles finement ouvragées et
rehaussées d'or réalisées par le ferronnier Jean Lamour, et de deux fontaines
majestueuses dessinées par Barthélémy Guibal. L'hôtel de ville, l'Opéra-Théâtre
et le musée des Beaux-Arts font partie des édifices de style classique situés
tout autour de la place.
Depuis
1831, la statue de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne devenu duc de
Lorraine s'élève au centre de la place qui porte son nom.
Arrivés sur cette célèbre
place, nous avons embarqué à bord du petit train qui nous a conduits à travers
les rues de cette cité lorraine à la découverte du centre historique : La place de la Carrière édifiée à partir
du XVIe siècle et située dans le
prolongement de la célèbre Place Stanislas dont elle n'est séparée que par l'Arc Héré et la rue Héré , la place Charles de Gaulle, la place
St Epvre sur laquelle trône une fontaine surmontée de la statue équestre
représentant René II, la Basilique St Epvre, la porte de la Craffe, imposant
vestige des fortifications médiévales,
érigée au XIVème siècle au nord de la
ville-vieille …
Après cette visite, un
petit temps libre nous a permis d’arpenter les rues autour de la place et
d’aller à la maison des Sœurs Macarons faire provisions de macarons et des fameuses bergamotes de Nancy.
A midi nous déjeunons au
restaurant Michel Angelo sur la place Stanislas.
L’après-midi , nous
visitons le Musée de l’École de Nancy.
Le
musée est situé dans l'ancienne propriété du plus important mécène et
collectionneur de l'École de Nancy, Eugène Corbin depuis 1964. A
l’intérieur de la maison, les meubles, les objets d’art, les verreries, les
céramiques, les tissus témoignent de la diversité des techniques travaillées
par les artistes de l’École de Nancy. Les
collections exposées sont formées de salles aménagées dans le style Art nouveau
(chambre,salle de bains, bureau, salle à manger), de
vitrines, consacrées notamment aux œuvres d'Émile Gallé ou de la manufacture Daum et de dessins d'Henri Bergé. Parmi les artistes exposés,
on peut aussi citer Victor Prouvé, Eugène Vallin, Louis Majorelle et Jacques Gruber. Le
jardin, très agréable avec ses bassins et ses plantations, propose de
nombreuses variétés végétales conçues par les horticulteurs nancéiens
contemporains de l'École de Nancy.
Le
diner a été animé par un magicien.
La
soirée dansante était orchestrée par nos musiciens Marcel Stépien, Daniel
Contu, Jean-Jacques Levasseur et leur « chanteuse » Paquito ! Quel
bon moment nous avons passé !
Jeudi 30 août
Nous partons visiter la
mine de fer de Neufchef à quelques kilomètres de Thionville.
Le
site de Neufchef offre un parcours souterrain de 1,5 km de véritables
galeries retraçant le travail des mineurs de fer lorrains de 1820 à nos jours
selon trois grandes époques : la mine ancienne, la mine à air comprimé et
la mine moderne. Nous avons vécu une expérience unique. Casqués et vêtus
d’habits chauds , accompagnés pendant la visite par un ancien mineur, il nous a
conté avec émotions ses anciens souvenirs et nous a fait comprendre ce qu’était
la dure vie de mineur. Nous avons découvert toutes les évolutions techniques
qui ont permis aux mines de Lorraine d’atteindre toujours plus de rendement.
La
visite est complétée par la projection d’un film présentant l’histoire des
mines de fer de Lorraine. Ce petit film de 8 minutes nous permet d’associer les informations
données par notre guide à des images d’archives.
La
partie musée nous explique la fabrication de certains métaux. On est tout de
suite impressionné par la grande maquette d’un haut fourneau, bâtiment
industriel bien connu dans le paysage Lorrain.
Après
le déjeuner au domaine de Volkrange, nous partons pour une visite de Metz,
restée administrativement capitale de la Lorraine jusqu’à la création de la
région Grand Est en 2016.
Un
tour de la ville en car nous a permis de voir l’ importante diversité
architecturale, de l’antiquité au XXe siècle, riche d’un
fort héritage médiéval et classique, d'influence française, mais aussi
germanique, notamment dans le quartier impérial aménagé lors de
l'annexion de l'Alsace Lorraine.
Puis, une visite guidée de
la Cathédrale St Étienne nous était proposée.
Si sa construction s'étend
sur trois siècles, à partir de 1240, la cathédrale présente une belle
homogénéité de style puisque les critères stylistiques furent respectés à
chaque campagne de construction. La cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France
ayant la plus grande surface vitrée, près de 6 500 m2, mais
également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe.
La cathédrale est bâtieen pierre de Jaumont. Les voûtes ont été élevées
par l’architecte Pierre Perrat.
Un « quartier
libre » nous a permis de visiter le grand marché couvert où nous avons pu
acheter des produits locaux, en particulier des mirabelles car c’était la pleine
saison, et d’arpenter quelques rues autour.
Au retour, nous nous
sommes réunis pour un « apéro charentais ».
Ce moment convivial a été
l’occasion du passage de témoin à nos futurs GO Jean-Maurice et Christiane
Chaussonnerie, Henri et Annick Darmaillacq qui nous accueilleront à Lyon du 4
au 9 septembre 2019.
Nous espérons que ceux qui
n’ont pas pu venir en Lorraine pour raisons diverses seront de retour l’an
prochain.
Une soirée animée par un
jeune orchestre a suivi le diner.
Vendredi 31 août
C’est déjà l’heure du
départ !
Après le petit déjeuner,
les valises bouclées, chacun est reparti vers son domicile parfois en prenant
le chemin des écoliers afin de continuer à découvrir la région.
Le séjour s’est une
nouvelle fois très bien passé ,trop vite, dans la joie et la bonne humeur.
Un grand merci à nos
organisateurs pour tout ce qu’il nous
ont fait découvrir, ainsi qu’à Raymond notre chauffeur et Piétro notre guide
qui ont été aux petits soins pour nous.
Ont participé à ce 10ème
rassemblement :
Mmes Anceau et Fanack
Mrs Degrolard, Delwarde,
Doche, Dubois, Lantrain, Levasseur, Samoël
Mrs et Mmes Berger,
Bertrand, Chabot, Chaussonnerie, Chevet, Contu, Darmaillacq, De Pinho,
Dominiak, Dossal, Fauré, Gaillard, Gamblin, Gouaichault, Grall, Gruber, Hamelin,
Humbert, Jeandesboz, Jourda, Laurent, Lecourt, Pornin, Sanchez, Stépien.
Amis P 41, Rendez-vous à
Lyon du 4 au 9 septembre 2019.
Venez nombreux partager de
bons moments, vous ne serez pas déçus !